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Un retour sur Arles dans le Monde

L’article date un peu mais m’ayant échappé à l’époque, l’essentiel est qu’il n’est jamais trop tard.
Depardon dérange un peu et veut sortir la photographie de son passé de photo humaniste ou de l’instant décisif, Doisneau et Cartier Bresson ne sont plus et doivent rester dans leur siècle, cependant la photographie, elle, ne doit pas être figée et aller de l’avant en mettant de côté le carcan ou plutôt le dictate du 20ème et des ses photographes stars.
Cela me rappelle un discussion, qui date des quelques semaines, forte intéressante, avec Jean François Bauret, qui s’insurgeait lui du fait que la photographie n’est focalisée que sur le photoreportage et qu’elle ne laisse aucune place à d’autres sujets, comme le portrait ou la nature morte…
A mon sens la photographie est malade depuis quelques années, du coup le mouvement tente de se racrocher vers la période glorieuse, se retourne vers son passé, au lieu d’aller de l’avant. C’est une mentalité très française, la peur du futur, la conservation des acquis, il est vrai que renier son passé n’est pas constructif, mais s’en servir pour mieux rebondir et ne pas stygmatiser sur un mouvement ou un type de photographie est le seul moyen de redonner espoir aux jeunes photographes et de construire une autre photographie, qui jouera avec tous les moyens techonologiques du 21ème ainsi que le savoir faire durement gagner au cours 20ème par l’ensemble de la profession.

lemonde.fr

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