Film fantastique français sans prétention sortie l’année dernière, le premier de Pascal Laugier. A lire les critiques, le film semble ne pas avoir plus, mais si l’on s’arrête à écouter l’avis des critiques…
On irait trop souvent voir des bons navets, confère mes postes précédents. Passons au film, je crois que je n’ai pas ressenti cette petite boule de stress dans mon ventre depuis The Ring.
Arrivé d’une jeune femme dans un orphelinat perdu dans les Alpes, alors que ce dernier se vide de ses enfants, suite à la mort accidentel d’un d’entre eux. La grande maison, vide et défraîchie tente alors de livrer ses secrets au travers de la curiosité de cette nouvelle arrivante et sous le regard d’une grande enfant un peu dérangée. Le ton monte donc petit à petit et une sorte d’angoisse rondement menée grâce au talent du réalisateur comme d’un chef opérateur commence à vous prendre aux tripes. De belles images, bien composées et éclairées, d’une grande bâtisse délabrée ainsi que le jeu irréprochable des 3 actrices principales, nous emmène dans les non dit de la seconde guerre mondiale…
La magie de ce film se situe plus dans le jeu des acteurs et la mise en scène, qui vous prend de loin et ne vous lâche que sur la fin, que dans l’originalité du scénario. Mais c’est un premier film tout à fait respectable à mon sens et qui montre que le cinéma français n’est pas si loin des grands du genre.