Un petit clin d’oeil à une photographe, dont j’apprécie autant le personnage que son travail et que je viens de recroiser derrières les bacs de chimie du labo de notre ancienne école de photographie. Camille Fuzier bouclait les tirages de sa première exposition française tout en attendant les livraison des ses livres en provenance du Chili.
Il aura fallu 4 ans à cette photographe pour venir a bout de son reportage sur la Patagonie, qui débuta en janvier 2002. Apres avoir parcouru 800 kilomètres de piste de la Carretera Austral, elle arrive à Caleta Tortel. Là, elle pose son sac à dos pour partager la vie des ses habitants du bouts du monde, qui vivent de l’exploitation d’un bois de cette région aux caractéristiques rares. Attachée à ce petit coin du monde et à la dure vie des ses habitants, elle partage alors leur vie dans la rigueur et la solitude d’un hiver. Camille y retournera plusieurs fois et nous rapportera des images de vie, humaines, simples, réalistes, sans exagération, des photographies réalistes et objectives, qui parlent d’elle-mêmes et qui racontent une vie de tous les jours dans la rigueur d’un climat hostile et d’un travail manuel, difficile et contraignant. De ce magnifique travail découle une exposition itinérante qui parcoure actuellement le Chili depuis quelques mois. Mais aussi un livre qui sera disponible dans quelques jours en France, ainsi qu’une première exposition française, à partir de ce week-end à Niort.
Dans l’attente du potentielle exposition sur Paris, je vous invite au voyage, à travers son site Caleta Tortel pour y découvrir son reportage.
[update 02/12/2005] A y est j’ai récuperé un exemplaire du livre, superbe, je vous le conseille.
pendant que Camille paufine ma dédicace, hier, en fin d’après midi au labo…