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Aujourd’hui, hyper photo…

C’est le nom donné a un style de photo imaginé par le photographe Jean François Rauzier.

Co-créateur du fameux studio de photographe publicitaire Rauzier Rivière que certains doivent connaitre, photographe atypique qui a mon sens est le parfait exemple de l’artiste de notre temps.

Le mot est laché, car son travail ne se limite pas qu’à la prise de vue et à la photographie, il s’agit d’un personnage assez complexe et complet à la fois qui s’exprime à travers un certain nombre de technique et de matière. En quelques mots, il touche à tout ou a touché à tout, avant de se lancer depuis quelques années exclusivement dans le numérique (et encore c’est à vérifier car je ne l’ai pas croisé depuis quelques temps)…

En dehors de sa photographie, Jean François est attiré par les arts graphiques, il s’essaye ainsi à la sculpture sur bois, à la peinture et au numérique, via des capteurs pro. et en post-traitmeent via la retouche ou le photomontage. De ces dernieres expérimentations, en découle son travail qui répond au nom d’ hyper photo.

Le principe de l’hyper photo est simple, l’idée n’est pas nouvelle, Chayan Koy en est un des précurseurs, avec un côté certes plus futuriste et une approche moins composite. Avec Jean François, le concept est poussé à l’extrème, aussi bien dans le format, des panoramiques, que dans la multitudes d’images qui composent une photo. Un photo est constituée de centaines de prise de vue indépendantes mais formant un tout par redondance ou complémentarité. Bref un travail de minutie qui demande en moyenne 200 heures de montage, une sorte de puzzle géant finalement. Son monde devient suréaliste, mais se retrouve souvent d’en une sorte de déformation plausible du réèl, on l’on croise de temps en temps quelques références au monde du compte ou du rêve, de l’imaginaire parfois un peu catalogué quand même. La force des ses images, si l’on met de côté la technique et le numérique , sont les grands formats, qui vous font plonger dans un monde fabriqué, faute d’avoir suffisement de recul face à leur image. Plongeon pour le plaisir des yeux en voyant la qualité des tirages et des montages.

Le meilleur moyen d’ailleurs et de vous rendre compte par vous même, et pourquoi pas aujourd’hui, c’est le vernissage

Pour les sceptiques, vous trouverez sur l’excellent site photo-gallery le texte d’une conférence donnée à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts en mars 2005, par l’artiste lui-même.

A ce soir…

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